Grand débat sur les Migrants


Concluons en un mot tout en couleurs  : Bienvenue ...


 

 

« C'est la liberté : bien si grand et si doux que dès qu'elle est perdue tous les maux s'ensuivent, et que, sans elle, tous les autres biens, corrompus par la servitude, perdent entièrement leur goût et leur saveur.»


Etienne de la Boétie,

écrivain humaniste et poète, 1530-1563


Au nom de :

- la liberté d'expression, 

- la tolérance, 

- l'humour et de l’auto dérision,

Au nom de la vie, avec ou sans dieu et quel que soit son nom


Rester DEBOUT, 

Garder le poing levé, 

Garder la tête haute,

Garder le regard droit,

Garder la Raison,

Rester UNIS.


 

#Descouleurs Etdesmots 



 

 

 Un appel à la poésie, à l'Art comme réponse à la terreur. 
Un appel simple venant du coeur pour que chacun puisse témoigner de l'humanité qui devrait animer tout être "humain"....

Aujourd’hui devant Le Mémorial de Caen à 11h30 : rassemblement citoyen.
Chacun pourra déposer une fleur sans épine, un crayon bois, écrire quelques mots ou faire un dessin qui seront ensuite envoyés à Charlie Hebdo et aux services dont dépendaient les deux policiers, et se retrouver sur un court temps musical en hommage aux victimes.....et aux autres victimes qui se sont ajoutés depuis cette publication.

Je vous souhaite un week-end.
Un simple week-end. 
ENSEMBLE et LIBRES. 

‪#‎Descouleurs‬ Etdesmots ‪#‎Jesuischarlie‬

photo : @Sigik




«La tendance la plus profonde de toute activité humaine est la marche vers l’équilibre.»


Jean Piaget  in six études de psychologie. (1896 - 1980)


Il est des mots qui déploient leur ailes au-delà de leurs entours originels.

Les fondamentaux de la structuration cognitive individuelle se cimentent d’autant lorsqu’il s’agit de l’organisation de la pensée collective.


Puisse chacun avancer d’un pas pour la marche d’un vivre ensemble apaisé et bienveillant.


(texte et photo Descouleurs Etdesmots)


 

 

Abasourdie, j’écoute le bruit du silence.

Face à l’abject, les couleurs s’ombrent et les mots se terrent.

 

«_  ...sombrent  ? et se taire ? ? ? 

 

1) :-(

2) :-( 

3) :-( 

4) :-(

5) :-(

6) :-(

7) :-(

8) :-(

9) :-(

10 :-(

11) :-(

12 :-( 

13 :-(

14 :-(

15 :-(

16 :-(

17 :-(

 

_  JAMAIS ! »

 

#Descouleurs Etdesmots»  #‎JeSuisCharlie.


 

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."

Sénèque


Aujourd'hui nous avons TOUS osé.

Osé témoigner de notre humanité....

et Dieu que ça fait du bien ! !


Déjà plusieurs milliers devant Le Mémorial de Caen samedi (sous le crachin) les Caennais ont une nouvelle fois répondu en masse ce dimanche (sous un grand soleil).
Nous étions 33 000 à marcher silencieusement dans les rues qui n'avaient rien vu de tel depuis l'arrivée des Américains en juin 44 ...
Autre temps, autre libération.


Haut les crayons, haut les coeurs ... et ne rien laisser tomber

 

(photo Descouleurs Etdesmots)


"La douleur m'a brisée, la fraternité m'a relevée...De ma blessure a jailli un fleuve de Liberté." 


(Gravé sur la façade Le Mémorial de Caen ce matin sous le chagrin... euh le crachin, euh non non le chagrin....)

Parce que quoi qu'on lise sur une anticipation de récupération politico-égocentrée de la pensée collective touchée dans son humanité, il n'empêche que le chagrin fait mal à l'âme et davantage quand on s'isole.

 

Ce soir #je suis chagrin ... et #je reste charlie.

 

(Photo Descouleurs Etdesmots)


"Personne ne peut transférer à autrui son droit naturel, c’est-à-dire sa faculté de raisonner librement et de juger librement de toutes choses ; et personne ne peut y être contraint. C'est pourquoi l’on considère qu’un État est violent quand il s’en prend aux âmes." Baruch Spinoza


Il fait sombre, peur et froid dans les coeurs des hommes ce soir mais NE CÉDONS NI À LA CRAINTE, NI AU COMMUNAUTARISME, NI AUX RACCOURCIS, NI AUX AMALGAMES.

Photo 1 : Georges Wolinski, Cabu, Charb, Bernard Maris et Tignous

 

 Bernard Maris avec lequel nous avons appris à réfléchir, à débattre, à exercer notre faculté critique. Ne plus l'entendre de bon matin restera un vide creusé dans les postes...

 

Michel Renaud - Journaliste de formation, Michel Renaud était passé au début de sa carrière à Europe 1 et au Figaro, avant d'abandonner le métier, de devenir un grand voyageur et de fonder le Rendez-vous Carnet de Voyage. (Merci à Stéphane Dugast pour cette précision)



 

























Manifeste pour protéger la caricature

 

Pour " protéger la caricature, la satire et l'insolence ", les députés membres de la commission des Affaires culturelle et de l'éducation ont publié ce jeudi un manifeste co-signés par 67 élus.

les engage pour l'avenir à protéger la liberté d'expression, en tant que législateurs.

(...)

«Nous législateurs, qui avons tout particulièrement pour mission d'écrire ce qui garantit dans une démocratie l'exercice de la liberté de la presse, nous engageons à protéger la satire, la caricature, l'insolence qui, au-delà de l'expression d'une intelligence créative, illustrent les valeurs que nous avons en partage et sont plus que jamais la marque d'une société civilisée.

 

#Nous sommes Charlie." 

 

M

 





















 

Le Centre Pompidou a décidé de rendre hommage à la Marche républicaine du 11 janvier 2015 en déployant une bâche de près de 13 mètres sur 8 le samedi 17 janvier sur la façade du Centre Pompidou, où elle demeurera plusieurs semaines.

Elle fait désormais partie de ces photos qui marqueront l'histoire. Le cliché du photographe de Reuters Stéphane Mahé a fait le tour du monde et la Une de plusieurs grands quotidiens internationaux. On y voit un jeune homme, brandissant un crayon du haut de la statue "le triomphe de la République". Comme souvent, les images fortes se dispensent d'un long discours.


Photographe de l'agence Reuters à Nantes, Stéphane Mahé a été appelé en renfort pour couvrir la marche républicaine à Paris le 11 janvier. Il devait faire les photos des chefs d'Etat et celles de la fin de la manifestation. Il se rend alors place de la Nation vers 17 heures, prend le temps de faire le tour de la place plusieurs fois et réalise une série de clichés, attiré par le jeune homme brandissant un crayon et le drapeau français en premier plan.


Il sentait qu'il avait fait une bonne photo mais ne se doutait bien sûr pas de la suite. Les SMS, les réactions sur les réseaux sociaux, les Unes de grands quotidiens comme le Times et Le Monde, la comparaison avec le tableau de Delacroix, "La liberté guidant le peuple".